結婚について

Sur le mariage



L'amour, le vrai, a besoin, je le crois du moins, de liberté et d'obstacles en même temps. L'amour imposé, sanctionné par la loi, béni par le prêtre, est-ce de l'amour ? Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé.
(« Confessions d'une femme » (1882), in Maupassant, Contes et nouvelles, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », t. I, 1974, p. 468.)

「少なくても私が信じるところでは、本当の恋愛には自由と障害との両方が必要なのです。人に押しつけられ、法律によって認められ、司祭に祝福された恋愛なんて、恋愛でしょうか? 合法的な口づけなんて、決して盗まれた口づけにかなうものではありませんわ。」
(「ある女の告白」、1882年)

 生涯を独身で通したモーパッサンは、自由恋愛の信奉者だったと言うことが出来るだろう。自ら「色男」 Bel-Ami を気取った彼は、当時社交界の女性達からも持てはやされた。しかし、それは単に彼が「女好き」であったというだけではなく、人間の本性をその身体的欲望の次元において捉えようとする、生理学的な人間観が彼に深く根付いていた点を見逃すことは出来ない。欲望を人為的に制限する行為は、彼の目には「自然」に反するものとして映る。

Donc le mariage crée peut-être une situation anormale, antinaturelle, et à laquelle on ne peut se résigner que grâce à des abnégations infinies, à une vertu supérieure, à des mérites absolument religeux ; une situation à laquelle le mari ne se résigne jamais, une situation qui mettrait éternellement la conscience en lutte avec l'instinct, avec l'amour.
(« Le Préjugé du déshonneur » (1881), in Maupassant, Chroniques, t. I, U.G.E, coll. « 10/18 », 1980, p. 231-232)

「従って結婚が生み出すのは恐らくは異常で、反自然的な状況なのであり、際限の無い克己心、超越的な美徳、全く宗教的な功徳のおかげによってしかそれを甘受することは出来ないし、夫はそうした状況を決して受け入れられないし、そういう状況下にあって、意識は永続的に本能や、恋愛と対立を続けるのである。」
「不名誉という先入見」(1881年)

 作者はしばしば春から夏にかけての季節に、恋の欲望の目覚める様を描いた。「野遊び」 « Une partie de campagne », 「春の夜に」 « Par un soir de printemps », 「月光」 « Claire de lune »等。芽吹く植物や動物の鳴き声、暖かい空気が突発的に欲望を掻き立てるが、しかしその情念は長くは続かない。恋に飽きた(もっぱら)男性は、すぐさま恋人を棄て去る。そこから私生児や、あるいは反対に子を顧みなかった父親の物語が生まれるが、これらはどれも作者に親しいテーマであり、繰り返し作品に登場する。「息子」 « Un fils », 「父親」 « Le Père » 等(作者自身少なくとも(?)3人の私生児がいたとされている)。
 「春に寄す」 « Au printemps » (1881) の語り手もまた、春の陽気に浮かれて恋に落ちた一人だが、彼は当の女性と結婚する。諧謔的な調子で結婚生活の悲哀を語る彼の言葉の背後にも、作者の結婚観が窺われるだろうか。

Que voulez-vous, monsieurs, on est employé, seul, sans famille, sans conseils ! On se dit que la vie serait douce avec une femme ! Et on l'épouse, cette femme !
Alors, elle vous injurie du matin au soir, ne comprend rien, ne sait rien, jacasse sans fin, chante à tue-tête la chanson de Musette (oh ! la chanson de Musette, quelle scie !), se bat avec le charbonnier, raconte à la concierge les intimités de son ménage, confie à la bonne du voisin tous les secrets de l'alcôve, débine son mari chez les fournisseurs, et a la tête farcie d'histoires si stupides, de croyances si idiotes, d'opinions si grotesques, de préjugés si prodigieux, que je pleure de découragement, monsieur, toutes les fois que je cause avec elle.
(« Au printemps » (1881), op. cit., p. 289.)

 「だってあなた、雇われの身で、独り身で、家族もなければ、助言してくれるものだってないんですよ! 女性と一緒なら人生はもっと甘美なものだと思うでしょう! それで、その女と結婚するってわけです!
 さて、彼女は朝から晩まで罵り喚き、何も理解せず、何も知らず、おしゃべりをやめない上に、大声でミュゼットの歌*を歌うわ(ああ、ミュゼットの歌ときたら、なんて陳腐な!)、炭屋相手に喧嘩はするわ、門番に家事の細々としたことを語って聞かせ、隣の女中に睦みごとの秘密までばらし、買い付けの商人のところで夫をくさし、それでもってお頭は馬鹿げたお話や、愚かしい信仰、醜い意見、呆れるような偏見で一杯だってわけで、私はねえ、あなた、彼女と会話するたびにげんなりして泣いてしまう有様ですよ。」
「春に寄す」 (1881年)

*ミュゼットは『放浪生活の情景』 Scènes de la vie de bohème という劇の中の娼婦の名。彼女の歌う歌が当時流行した。





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